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Data Marketing

Big Data, un potentiel encore peu exploité

Pas un jour ne passe sans que l’on nous parle de Big Data. Avec 54 milliards d’euros de revenus additionnels estimés sur les quatre prochaines années en France, la valorisation des données représente clairement un investissement d’avenir.

Pourtant, les concrétisations et projets se font rares et beaucoup d’entreprises ne parviennent pas à en tirer un avantage concurrentiel. Si le Big Data a de beaux jours devant lui, les défis à relever sont encore nombreux.

Big Data, un marché en pleine croissance

Gouvernement, entreprises, agences… tous investissement massivement dans la collecte et l’analyse du Big Data. D’après l’étude menée par IDC, le marché du Big Data devrait croitre de plus de 20% par an en moyenne, soit 6 fois la croissance du secteur de l’informatique. Et ce pourcentage ne cesse d’augmenter chaque année avec la prolifération des technologies mobiles et appareils connectés. Si la vente de tablettes a dépassée celle des PC cette année, le rapport Morgan Stanley annonce 75 milliards d’objets connectés générant des données en permanence d’ici 2020.En parallèle, les investissements augmentent considérablement. Selon la même étude, 73% des entreprises ont ou vont investir dans le Big Data au cours des 24 prochains mois. Des investissements qui s’accompagnent forcément de créations d’emplois, d’achats de matériels et de réorganisations internes. 4,4 millions de postes devraient naitre d’ici 2015 pour permettre l’existence du Big Data, annonce Gartner.

Des investissements mais peu de concrétisations

Malgré cet engouement croissant, les investissements sont loin d’être à la hauteur et donnent lieu avant tout à des expérimentations, des projets pilotes ou de simples recueils d’informations. « La valeur du Big data n’est pas établie », note le directeur de recherche chez IDC. Et pour cause, 85% des entreprises du classement Fortune 500 ne seront pas en mesure de tirer un profit commercial du Big Data d’ici 2016.

Parmi les freins évoqués, les entreprises mettent en avant l’absence de stratégie et le manque de ressources internes. Le traitement de la donnée doit amener à un résultat. Cela exige d’avoir une vision beaucoup plus opérationnelle, plus business et donc de relier l’intelligence informatique à l’intelligence humaine. Dans les faits, cela se traduit par une organisation transversale, agile qui fait travailler en synergie l’ensemble des compétences et profils autour d’une vision résolument customer-centric.  « L’entreprise a intérêt à réunir les compétences les plus diverses autour du projet Big Data pour dégager les usages les plus prometteurs », conseille Edourad Fourcade, Directeur général de SAS France. L’exploitation et le traitement de la donnée sont un métier à part entière, qui demandent une organisation, une culture, une infrastructure et un savoir-faire particulier.

Relever les nouveaux enjeux data

Si les déploiements réels se font encore rares, c’est aussi en raison des nouveaux défis lancés aux acteurs du Big Data.

En filigrane de l’explosion du volume de données qui continue d’augmenter chaque année (90 % des données existantes aujourd’hui ont été créées ces deux dernières années), les entreprises doivent apprendre à intégrer et à gérer la valorisation de nouvelles sources de données : réseaux sociaux, vidéos, audio, web, mobile, objets connectés… La révolution digitale et les données issues des espaces conversationnels qu’elle crée obligent à pousser encore plus loin les modèles de compréhension et d’intelligence client. Les entreprises doivent  gagner en précision, augmenter les ressources dédiées et faire preuve d’une plus grande maturité dans cette collecte, en développant des logiques efficaces de traitement de données multi-sources et de diffusion en temps réel. Avec en prime, un suivi et une capacité d’ajustement continue.

Un autre enjeu réside dans la règlementation régissant l’exploitation des données clients, en particulier dans le BtoC. Les entreprises doivent respecter les règles imposées par la CNIL et démontrer l’intérêt, le bénéfice que retire le client de cette collecte.  Si la majorité des français restent méfiants, un sur deux déclarent que la captation de leurs data peut être une source d’opportunités, en bénéficiant notamment d’offres personnalisées, note l’étude menée par Havas Media Group. Au-delà de charter les composantes de collecte et d’utilisation des données, c’est la qualité et la pertinence des services proposés au travers de cette utilisation qui convaincront les consommateurs de les partager dans la durée.

Devant ces nouveaux enjeux, nous pouvons nous demander si c’est aux entreprises seules de résoudre cette problématique Big Data qui ne cesse de s’accroitre au fur et à mesure des évolutions technologiques, humaines ou normatives.
D’où l’intérêt pour les entreprises de s’appuyer sur des prestataires capables d’investir dans des infrastructures de pointe en mesure d’exploiter tout le potentiel Big Data dans des logiques de personnalisations contextualisées et en temps réel.

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