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Data Marketing

La Data au service de l’écologie ?

Quand nous pensons « data », nous pensons chiffres, serveurs, business… des notions a priori assez éloignées de l’écologie et d’un monde plus green. Même si une partie de l’activité data engendre une surconsommation d’énergie non négligeable, l’analyse de la donnée peut quant à elle nous aider dans bien des domaines à adopter un mode de vie plus écologique.

La data, ça consomme !

Commençons par ce qui pose problème : la consommation liée au traitement et au stockage de la donnée. Chaque seconde, 29.000 Gigaoctets (Go) d’informations sont publiées dans le monde. Un volume de « big data » qui croît à une vitesse vertigineuse et donne naissance à de nouveaux challenges en termes de traitement de la donnée.

Pour stocker et sécuriser autant de données, des datacenters sont nécessaires, sortes d’usines numériques cachées dans des bunkers extrêmement protégés. Ces structures sont responsables de 2% des émissions mondiales de CO2 et 1,5% de la consommation électrique, soit l’équivalent de la production de 30 centrales nucléaires (source d’électricité la plus souvent utilisée et très décriée par les mouvements écologistes). Si on ajoute à cela l’utilisation massive de métaux et terres rares dans les composés informatiques, le constat est plutôt pessimiste.

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Ces composés sont en effet extraits du sous-sol en utilisant des techniques particulièrement destructives et des produits nocifs pour l’environnement. Et ils sont aujourd’hui encore mal collectés et mal recyclés ; une partie importante des équipements en fin de vie continue d’atterrir dans des décharges sauvages, en Chine ou encore en Inde.

Doit-on revoir notre utilisation des nouvelles technologies ou existe-t-il un moyen de combiner progrès technologique et respect de l’environnement ?

Repenser le cycle de vie de la data

Avec le développement de certaines technologies comme l’intelligence artificielle, notre besoin en équipements toujours plus puissants va continuer de croître de façon exponentielle. Il est donc important de réfléchir au cycle de vie de la data en la resituant dans son contexte environnemental. Il ne s’agit pas uniquement de ne plus imprimer de document pour être « écolo » ni de stopper toute évolution technologique !

Vous êtes-vous déjà posé la question de la durée de vie d’un câble informatique, d’une baie de datacenter, d’un ventilateur de refroidissement ? Ces pièces ne sont pas éternelles et ne sont ni recyclables ni compostables non plus pour la plupart. Ces éléments deviennent des déchets dont nous ne savons pas quoi faire et qui finissent par alimenter des décharges à ciel ouvert, polluant notre environnement.

Des choix judicieux doivent être faits lorsqu’il s’agit de sélectionner les matériaux et de créer les processus de production des systèmes afin de limiter l’impact environnemental. La bonne nouvelle ? Des solutions existent ! Du refroidissement par eau froide à l’utilisation de plastique recyclé, en passant par la mise en place de centres de réparation… il est possible de repenser l’activité dans sa globalité et certains acteurs s’y attèlent.

Enfin, la fin de vie de la data est aussi un sujet sous-estimé : que faire de toutes ces données non exploitées ou qui ne sont plus d’actualité ? Que ce soit à titre personnel ou à titre professionnel, nous accumulons des fichiers, des emails, des photos, des vidéos… si vous multipliez tout ceci par le nombre d’habitants et d’entreprises, vous arrivez à un volume de données extrêmement important et énergivore.

Une récente étude de Databerg a mis en exergue que seulement 14% de données sont critiques pour l’entreprise ou représentent un certain intérêt. Pour autant, nous en stockons 100%…

Des données « au service de », et non pas « à la place de »

Les données doivent être considérées comme « neutres », ne servant ni la politique, ni aucune cause particulière. Leur exploitation doit servir un objectif et permettre de mettre en place des solutions. Mais nous ne pouvons pas attendre que la data sauve le monde sans commencer par changer nos habitudes. C’est bien là que la donnée a de la valeur : certaines données représentent une précieuse source d’information pour faire face aux nombreux défis liés notamment au changement climatique (mobilité verte, efficacité énergétique, transition agricole, etc.)

Mettre les données au service de la transition énergétique commence par la collecte de l’information, qui s’effectue grâce à des modes de captation de plus en plus diversifiés (de la caméra de surveillance au capteur météorologique, en passant par le drone ou le smartphone). Parmi les modes de collecte, le crowd sourcing est en vogue car il revient à demander aux citoyens de mettre à disposition leurs capteurs, téléphone et tablette, mais aussi objets connectés (bracelet par exemple ou appareils ménagers) pour donner des mesures en temps réel et créer ainsi des cartographies de phénomènes (pollution sonore ou lumineuse par exemple).

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L’analyse des données ainsi collectées peut permettre aux citoyens ou aux entreprises de modifier certaines habitudes ou de prendre conscience d’éléments que nous ne remettions pas en question jusqu’alors. Par exemple, le compteur intelligent Linky a pour objectif de réduire la consommation électrique des français, les bilans carbones partagés par les compagnies aériennes visent à nous faire réfléchir à nos modes de déplacement…

De plus en plus d’initiatives innovantes voient le jour et doivent nous inspirer pour toujours mieux exploiter la data. Par exemple, dans le 13e arrondissement de Paris, la société Quantmetry teste un système qui analyse le nombre de passants dans les rues en fonction des téléphones portables afin d’adapter l’éclairage public en conséquence. Dans un autre domaine, Fruiton Sciences a mis en place des capteurs dans le vignoble pour mesurer précisément les flux de sève et les besoins en eau. À Lyon, Veolia modélise en temps réel individus, foules, véhicules, trafic et autres flux avec la start-up ForCity. Il s’agit de mieux saisir les interactions au sein d’une ville (habitants, infrastructures, services, géographie), et mieux visualiser l’impact du développement urbain.

Les données peuvent donc être au service de la transition écologique, à condition d’en avoir un usage raisonné. Le recours au numérique ne doit pas être automatique. Il faut ainsi poser pour principe de toujours évaluer la captation et l’utilisation de données au regard de leur impact environnemental et de leur intérêt réel pour la transition écologique.

Quelques astuces pour agir pour la planète avec nos données

Au-delà de la consommation data des entreprises et administrations, nous stockons à titre personnel beaucoup d’informations inutiles qui viennent impacter l’environnement. Le cycle de vie de la data peut tout à fait être adapté à l’usage d’un particulier, il suffit d’un peu de rigueur et de bon sens. En voici quelques exemples pour vous aider à vous lancer :

  • trier ses mails régulièrement et supprimer tout ce qui n’a pas lieu d’être conservé
  • se désabonner des mails d’infos ou publicitaires qui ne nous intéressent pas
  • opter pour un moteur de recherche solidaire (exemple : Ecosia)
  • et pourquoi pas se parler au lieu d’envoyer des mails !

Non seulement ces quelques actions vous permettront d’agir en faveur de l’environnement mais elles vous permettront aussi de vous libérer l’esprit en ne vous concentrant que sur les mails importants !

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