Bienvenue à l’ère du S-COMMERCE !
- Kiss The Bride
- 6 décembre 2018
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Partager cet article L’essor fulgurant des marketplaces, les fonctionnalités shopping sur les réseaux sociaux ou les nouveaux formats publicitaires dédiés aux boutiques en ligne sont désormais légion. Et si le social commerce (ou s-commerce) a de beaux jours devant lui, pourquoi ce nouvel écosystème est-il plébiscité par les marques ? Et du côté des consommateurs qu’est-ce qu’on en pense ? Décryptage.
Les réseaux sociaux, LA PLATEFORME E-commerce idéale pour les marques ?
Les réseaux sociaux sont une vitrine incontournable pour les marques à la fois BtoB et BtoC. Le S-commerce est donc la suite logique de l’avènement des réseaux sociaux, carrefours d’audiences et de recommandations en tous genres.
En premier lieu, parlons de la data clients. Les réseaux sociaux, en comparaison avec d’autres canaux de vente, sont une mine d’or en termes de volumes et de qualité de la donnée. Ces data vont permettre de cibler les consommateurs, d’entrer en interaction avec eux et d’améliorer le taux de conversion ; une chose plus difficile quand il s’agit d’un autre canal de vente.
En outre, un site internet créé une certaine distance entre vous et vos clients alors que les réseaux sociaux ont au contraire ce pouvoir de créer du lien et des interactions avec vos consommateurs. Cette relation est puissante et va vous permettre de construire des liens durables et solides. Ces plateformes d’échanges sont également l’occasion pour vous de divertir, d’informer sur des sujets transverses ou de récolter des avis clients. De leur côté, les clients cherchent à connaître l’avis des communautés sur votre marque, à prendre contact avec votre service client ou à participer à un jeu concours. Cette recherche d’interaction participe activement à l’essor du e-commerce sur les réseaux sociaux qui, en plus, bénéficient de la confiance de leurs utilisateurs.
Enfin, il faut prendre en compte l’importance de l’étape « recherche d’informations et lecture des avis clients » dans le parcours d’achat. Selon Shopper Experience Index Bazaarvoice, environ 45 % des acheteurs consultent les avis avant d’acheter et en 2017, le contenu généré par les consommateurs a entraîné une hausse de 111 % dans le taux de conversion des intentions d’achats des consommateurs*. Le S-commerce, c’est donc la promesse qu’il n’y ait plus de ruptures dans le parcours d’achat : le client s’informe, lit des avis, pose des questions et achète son produit au même endroit.
Les consommateurs pensent-ils réseaux sociaux quand ils souhaitent faire leurs achats ?
S’il y a quelques années, les consommateurs n’étaient absolument pas prêts à acheter sur les réseaux sociaux, la tendance s’inverse désormais. En effet, pourvoir acheter sur ce canal est un gain de temps pour les utilisateurs qui suivent les comptes de leurs marques préférées. D’après Martin Mangez, Creative Strategy Lead chez Snapchat France interrogé par le petit web, le filtre de Kenzo (appelé aussi « lenses ») a par exemple eu pour effet un brandlift de 18%, et aurait augmenté l’intention d’achat de 50%.
Le S-commerce plait également pour sa fluidité dans le fil d’actualité des utilisateurs. En effet, sur Instagram, les followers d’une marque n’ont même plus à parcourir leur fil d’actualité pour acheter, les offres arrivent en haut de leur écran. Enfin, sur Instagram et Snapchat, les boutons d’achats sont directement intégrés dans la vidéo ce qui renforce la visibilité de la marque.
Certes, les réseaux sociaux sont loin d’être le premier canal de vente mais ils ont gagné en maturité et sont devenus une option viable et pérenne. Leur utilisation va continuer à augmenter et les plateformes vont continuer à innover : nous n’en sommes qu’aux débuts du commerce social.
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